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MUSEE ARA PACIS Lungorevere à Augusta Ouvert tous les jours sauf le lundi 9h-19h Le musée a été inauguré en 2006 après l’achèvement de l’enceinte pour protéger l’autel qui avait été consacré par Auguste en l’an 13 av. la paix enfin acquise. Découvert au début du XXe siècle sous un petit palais de la Via in Lucina, le long de la Via Lata, l’autel d’Auguste était un cadre pour les célébrations fascistes pendant les années 1930, et avait été enfermé dans une enceinte de verre simple et élégamment fonctionnelle conçue par / vlorpurgo en 1938.
Après la démolition de l’ancienne enceinte, les architectes Richard Meier & Partners ont rapidement construit une structure beaucoup plus importante et ambitieuse, qui a stimulé le renouvellement urbain de tout le quartier de la Piazza Augusto Imperatore au pont Cavour. La sagesse de remplacer la vitrine rationaliste par une nouvelle construction au cœur de la ville a suscité un vif débat entre ceux qui ont qualifié la nouvelle structure de « pompe à essence texane au cœur de l’une des villes les plus importantes et historiques du monde » ( Sgarbi) et ceux qui ont accueilli avec enthousiasme le premier projet urbain important de la ville depuis l’époque fasciste. En revenant au projet Trident de Giuseppe Valadier (trois rayons provenant de Piazzale Flaminio), Meier a allongé la bande de Via di Ripetta jusqu’au pont Cavour et a créé un fond continu pour fermer la place devant. La berge du fleuve devrait devenir une zone réservée aux piétons, tout comme la place, où le Mausolée d’Auguste, délaissé, est entouré de bâtiments de l’époque fasciste. Ignorez les moulages laids de la famille impériale à gauche dans le vaste hall d’entrée et l’arbre généalogique à droite, pour vous concentrer sur le modèle de l’autel qui illustre sa position dans la Rome impériale. L’absence de panneaux explicatifs conjuguée à l’accent mis sur la généalogie familiale de la dynastie augustéenne est déconcertante. Cependant, ce n’est pas une omission, mais le résultat d’une stratégie précise. Au niveau de l’entrée, les visiteurs sont libres d’explorer le monument par leurs propres moyens : il se compose d’une table sacrificielle entourée d’une enceinte décorée de sculptures en relief. A l’étage inférieur, l’histoire et les qualités artistiques de l’autel font l’objet d’une excellente présentation qui s’étend de sa fondation à aujourd’hui. Un programme informatique permet de jouer avec une image virtuelle en couleur de l’autel en mouvement. L’autel est célèbre pour son enceinte sculptée avec la succession de portraits de la dynastie augustéenne et, au niveau supérieur à droite et à gauche, les images des cérémonies impériales qui reflètent la hiérarchie de cette société. La plupart de ces portraits, dont Auguste lui-même, ont été identifiés, comme on peut le voir sur le modèle en bas. Cependant, la plus grande valeur artistique se trouve dans la frise luxuriante de motifs végétaux au niveau inférieur, symbole de paix accompagnée de prospérité. La frise, qui comprend de nombreux travaux de plâtre restaurés, a été très finement sculptée dans le style d’Alexandrie et représente une veine très riche de créativité compositionnelle, du cœur du motif d’acanthe à la myriade de plantes communes habitées par de petits animaux et des oiseaux , dont le niveau inférieur semble présenter tout un catalogue. Sur les côtés courts, il y a quatre grandes scènes en l’honneur de Rome : vers l’entrée (côté ouest) la nourrice de Romulus et Remus et Enée offrant un sacrifice aux Pénates ; au dos (côté est) la déesse de Rome et Tellus ou Vénus, la fondatrice idéale de la dynastie augustéenne
La frise, qui comprend de nombreux travaux de plâtre restaurés, a été très finement sculptée dans le style d’Alexandrie et représente une veine très riche de créativité compositionnelle, du cœur du motif d’acanthe à la myriade de plantes communes habitées par de petits animaux et des oiseaux , dont le niveau inférieur semble présenter tout un catalogue. Sur les côtés courts, il y a quatre grandes scènes en l’honneur de Rome : vers l’entrée (côté ouest) la nourrice de Romulus et Remus et Enée offrant un sacrifice aux Pénates ; au dos (côté est) la déesse de Rome et Tellus ou Vénus, la fondatrice idéale de la dynastie augustéenne