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GALERIE SPADA La collection Spada est logée dans le palais Spada Capodiferro, à proximité de la Piazza Farnese. Commencée par le cardinal Bernardino Spada et agrandie par son arrière-petit-fils Fabrizio, la collection contient des precimis du XVIIe s. peintures, arrangées régionalement et stylistiquement. C’est le seul exemple conservé des collections privées de la famille patricienne romaine, car les événements du XVIIIe s. (occupation française) et le 19e s. (Rome est devenue capitale) les a dispersés dans des noyaux plus grands. Disposée dans quatre salles au premier étage, la collection est un ensemble cohérent d’œuvres d’art reflétant la curiosité scientifique et le goût du client principal – le cardinal Bernardino Spada. L’agencement de la collection suit celui d’origine : les tableaux sont disposés en différentes rangées le long des murs et les sculptures sont placées sous eux ou au milieu des pièces, tandis que les meubles anciens (canapés, consoles, chaises, miroirs) occupent le repos, créant un espace plein d’œuvres d’art et de mobilier. Le leitmotiv du 16″. et 18″‘ c. Les collections romaines sont la relation entre les peintures modernes et les sculptures antiques au sein des mêmes salles : les peintures modernes étaient parfois copiées et inspirées des sculptures antiques ; montré dans des variations formelles-stylistiques, SANTA LUCIA – GALERIE SPADA C’est désormais un modèle canonique – par exemple le Sleeping Putto est ici représenté en trois versions différentes. L’édifice, construit pendant la seconde moitié du XVIe siècle, se distingue par la riche décoration en stuc de la façade et de la cour intérieure : ici les statues d’empereurs romains alternent avec des motifs ornementaux. Une partie du bâtiment est le siège du Conseil d’État. La galerie en perspective commandée par le cardinal Spada Francesco Borromini (1653), peut être vue à travers le mur de verre de la bibliothèque faisant face à la cour intérieure. Il montre le talent atteint par l’artiste en matière d’optique et de design. La galerie, en effet, ra • semble plus profonde que ses 9 m grâce à l’accentuation du point de fuite de perspective obtenu en modifiant ses éléments structurels : le plancher est en montée, les murs sont convergents, la voûte en descente et les colonnes deviennent de plus en plus petites comme le buste du guerrier, placé ici seulement plus tard, est atteint. Cette expérience ingénieuse prouve que la culture étudiait tous les aspects de la réalité (botanique, astronomie, optique). La salle d’entrée a un magnifique sol en carreaux de terre cuite, qui est devenu une surface réfléchissante uniforme au fil des siècles. La largeur de la salle avec les grands tableaux disposés sur trois rangées facilite leur vision : voici le Portrait du cardinal Bernardino Spada (1631) — le principal créateur de la collection — par Guido Reni.
Il était l’artiste préféré du cardinal parmi les artistes bolonais à qui il commandait des œuvres : l’autre était Guercino. La galerie contient Mort de Dick (1631) de Guercino – une peinture avec un contraste de clair-obscur prononcé, destinée à l’origine à la collection de Marie de Médicis, qui était reine de France à cette époque. La prédilection pour l’école de Bologne ne fait pas exception à cette époque ; il suffit de considérer l’héritage de Carracci au Palais Farnèse (galerie avec les Histoires de Psyché, 1592). Mais le Cardinal se distingue par son choix sans faille des artistes ; de plus, il était ouvert d’esprit aux nouvelles expressions artistiques de cette période. PALAIS SPADA à ROME Le palais a été construit et décoré de splendides peintures et stucs au milieu du XVIe siècle par le cardinal Girolamo Capodiferro. Acheté en 1632 par le cardinal Bernadino Spada, le bâtiment fut aussitôt transformé pour abriter la résidence de l’important prélat. De nouvelles décorations ont été réalisées, même en vue de l’aménagement de la Galerie des tableaux, où il est encore possible d’admirer le riche mobilier, les sculptures et deux mappemondes, soulignant les nombreux intérêts du maître de maison. Depuis 1926, l’édifice est le siège du Conseil d’État, mais il est toujours possible de visiter, dans quatre salles, la galerie du prélat cultivé, avec des peintures d’artistes célèbres, dont Titien et Guido Reni. Borromini a commencé à travailler sur la restauration du palais de Spada vers 1635. Il a transformé le grand escalier intérieur et a construit les deux escaliers en colimaçon dans la façade donnant sur le jardin. L’œuvre la plus importante, cependant, fut la surprenante Galerie en Per-spective, le vœu du cardinal Bernadi-no Spada, passionné par ces virtuosités baroques. La galerie a été construite en un an, de 1652 à 1653, en collaboration avec le mathématicien augustin, Gio-vanni Maria da Bitonto. La profondeur virtuelle de la galerie est d’environ 35 mètres, mais la mesure réelle est de 8,82 mètres ! L’illusion d’optique s’est faite par la convergence des plans de la colonnade vers le point de fuite et la pente ascendante du sol en mosaïque. Au fond de la galerie récemment restaurée, sur le mur du fond, se trouve le moulage d’une petite statue d’un guerrier de l’époque romaine placée là dans les années 1800